Je distribue des biscuits aujourd’hui

Vous avez bien lu dans le titre : « Je distribue des biscuits aujourd’hui ». Oui, des biscuits pour tout le monde, en particulier pour les jeunes filles de 16 à 22 ans. Ces biscuits ne présentent aucun danger, car ils respectent toutes les normes des évolutions contemporaines de notre société à multiples facettes.

En effet, mes biscuits sont d’une grande valeur. Si vous les appréciez à leur juste mesure, vous pourriez traverser votre vie avec moins de difficultés, car ils éclaireront votre chemin vers l’avenir. Ces biscuits ont été transmis et testés par les générations précédentes. Certains les ont même utilisés pour affronter l’avenir avec sérénité. Voilà donc à quoi ressemblent ces biscuits que je distribue aujourd’hui aux plus jeunes. Mais… pourquoi se limiter uniquement aux jeunes filles ? Pourquoi cette exclusion dans la distribution des biscuits ? Asseyez-vous à table et bon appétit !

@Image de Pixabay

Fatou Sow guide ma préparation de ces biscuits.

Tout d’abord, je suis un observateur des évolutions sociétales et féministes de notre époque. J’examine le monde qui m’entoure avec réserve, en m’inspirant des enseignements des anciens pour construire ou déconstruire certaines idées. Je souhaite débuter la distribution de mes précieux biscuits en évoquant une citation de la sociologue et féministe africaine Fatou Sow : « L’engagement féministe est d’abord un acte volontaire qui cherche, écoute, apprend, discute, se cultive, face à des situations concrètes, pleines de défis changeant pour chaque génération, pour chaque catégorie sociale, pour chaque groupe ou individu ». Cette célèbre citation extraite de l’intervention de Mme Sow, pionnière du féminisme en Afrique intitulée « Les enjeux du féminisme au Sénégal et en Afrique », nous offre un point de départ pour entamer la distribution de ces biscuits, qui se déroulera en trois (3) étapes.

Mes premiers biscuits

Mes biscuits sont destinés spécialement pour les jeunes filles âgées de 16 à 22 ans. J’ai choisi cette tranche d’âge en raison de son importance cruciale dans la vie des filles. C’est une période de transition marquante où elles explorent leur identité, poursuivent leur éducation, développent des relations sociales et amoureuses, et prennent des décisions pour leur avenir.

Les premiers biscuits que je propose encouragent les jeunes filles de cette tranche d’âge à s’investir pleinement dans leurs études afin de développer les compétences nécessaires pour l’avenir. Apprécier les études pendant cette période est un investissement précieux. En cultivant cet amour pour l’apprentissage, les filles ont plus de chances de poursuivre des études supérieures, d’acquérir des compétences professionnelles, entrepreneuriales et de devenir ainsi financièrement indépendantes à l’âge adulte. Cela les préparera à contribuer activement au développement de leur communauté.

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Une autre facette de mes biscuits

Un élément clé de mes premiers biscuits destinés aux jeunes filles est l’« Empowerment ». Ce concept, apparu en France dans les années 2000 et emprunté à la sphère anglo-saxonne depuis les années 1980, associe deux dimensions : celle du pouvoir, qui constitue l’essence même du mot, et celle du processus d’apprentissage pour y parvenir. Cette définition est soulignée par Marie-Hélène Bacqué et Carole Biewener dans leur article « L’empowerment, un nouveau vocabulaire pour parler de participation ? ».

Dans le cadre de la distribution de ces biscuits, l’« Empowerment » encourage les jeunes filles à trouver du plaisir dans la recherche et la saisie d’opportunités d’apprentissage tout au long de leur vie. Dans cette optique, l’éducation peut offrir aux jeunes filles âgées de 16 à 22 ans une confiance en elles et la capacité de prendre des décisions éclairées concernant leur vie, leur santé et leur avenir.

Par ailleurs, les jeunes filles âgées de 16 à 22 ans devraient également apprendre à exprimer un refus de manière claire et respectueuse. Cette capacité est essentielle dans une société où certaines personnes cherchent à abuser des jeunes filles. Cette décision, mûrement réfléchie, peut les aider à s’affirmer, à se protéger, à développer des compétences relationnelles et à établir des limites saines; ce qui contribue également à leur bien-être émotionnel, social et personnel.

Des biscuits pour le futur

Les derniers biscuits de ce blog sont remis aux aînés pour qu’ils les transmettent ensuite aux jeunes filles âgées de 16 à 22 ans qui vivent dans leur environnement. Comme mentionné précédemment, ces biscuits sont spécifiquement destinés aux plus jeunes. Par conséquent, chers aînés, le mariage ne devrait pas être perçu comme la seule solution ou comme une panacée pour les jeunes filles.

À mon humble avis, le mariage devrait être perçu comme un choix personnel éclairé, fondé sur le respect mutuel, la compréhension et l’amour véritable. C’est pourquoi je conclus que : Pour un monde développé, plus équitable et égalitaire, en plus de la maternité/le mariage qui est un acquis, les jeunes filles doivent avoir des rêves et aspirations professionnelles pour leur développement personnel, leur autonomie et leur épanouissement.

Précision: J’ai utilisé la métaphore pour communiquer mon message. Tout comme la distribution de biscuits dans une boîte, j’ai partagé quelques conseils pour éveiller l’attention de nos jeunes sœurs/filles à cette ère de l’économie du savoir, où la compétition des compétences dans le monde professionnel est intense.

N’hésitez pas à laisser vos commentaires, suggestions ou recommandations dans la section dédiée aux commentaires.

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Auteur·e

lumiere

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